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L'Entrefeuillage...

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3 novembre 2013

(...)

Ce blog ne commence rien, il en prolonge d’autres qui se sont lentement endormis…

 

Si je ne réveille pas les anciens, c’est parce qu’ils avaient chacun leurs saisons propres, avec une tonalité et une empreinte qui seraient faussées à être reprises telles quelles.

 

L’Entrefeuillage va donc poursuivre discrètement l’ouvrage, en faisant des liens entre lectures, images et remarques qui forment la forêt de mes pensées.

 

Pourquoi mettre cela en ligne, si c’est pour rester discret ? N’est-ce pas contradictoire de vouloir montrer ce qui a vocation à demeurer caché ?

En fait, il s’agit ici de rendre présent ce qui n’aurait probablement pas existé sans une altérité virtuelle.

Tandis que les réseaux sociaux fourmillent de signaux immédiats, je souhaiterais prendre le temps de retrouver ce qui a pu faire sens à mes yeux.

La présence d’esprit est à conquérir, pour éviter la dispersion et l’usure de l’oubli. Sans doute, le combat est d’avance condamné à l’échec, mais je m’en voudrais de ne pas avoir essayé.

 

Selon J.R.R. Tolkien, le poète de Beowulf songeait « (...) à la vaste terre, cernée par la garsecg, la mer sans rivages, sous l’inaccessible toit du ciel, et sur laquelle, comme dans un petit cercle de lumière entourant leurs palais, des hommes ayant pour seule armure leur courage s’avançaient vers la bataille contre le monde hostile et les fils des ténèbres, et qui s’achève pour tous, rois et héros compris, dans la défaite.

            (...) La pensée sous-jacente est si implacable et si inéluctable que ceux qui, dans le cercle de lumière au sein du palais assiégé, absorbés par le travail ou la conversation, ne regardent pas vers les remparts, soit l’ignorent, soit reculent. La Mort vient au banquet et ils disent qu’Elle divague, qu’Elle n’a aucun sens des proportions. » (Tolkien, Beowulf : les monstres et les critiques)

 

L’Entrefeuillage dessinera ainsi de petits cercles de lumière…

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